MARDI 19 mars mobilisons-nous pour l’augmentation des salaires

Le 24 janvier, Force Ouvrière et l’ensemble des organisations syndicales appelaient les agents de la Fonction publique à la mobilisation y compris par la grève ce MARDI 19 MARS.
Elles revendiquent l’augmentation des salaires (point d’indice) dans un contexte de forte inflation, singulièrement des produits de première nécessité et la défense de la Fonction Publique, attaquée par le Président de la République et le gouvernement (rémunération au mérite).
Les artistes qui enseignent dans les Conservatoires sont aussi fonctionnaires territoriaux. Ceux dont les grilles salariales sont indexées sur celle de la Fonction publique comme dans de nombreux Opéras, à Radio France , au Théâtre de la Ville, à l’Opéra Ballet du Rhin…sont concernés.

 

Depuis, 10 milliards de coupes budgétaires sont annoncées pour financer les « efforts de guerre ».
Plus de 200 millions de coupes pour le seul budget de soutien à la création, auxquels s’ajoutent les restrictions au Ministère de la Culture, dans les DRAC.

 

C’est pourquoi, le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière appelle les artistes à se mobiliser également, à se réunir avec leurs collègues techniciens, administratifs, personnels de production et d’accueil pour décider de la forme de leur mobilisation MARDI, aux côtés des enseignants, des personnels de santé, des Finances publiques, etc.

 

Des suppressions de postes dans les établissements de spectacle de Droit public, 200 millions de coupes budgétaires aux dépens de la création, c’est un véritable saccage alors que déjà, les établissements et Compagnies sont confrontés depuis plusieurs années à l’envolée des prix, ceux de l’énergie en premier lieu. Combien de projets ne pourront se réaliser ? Combien de contrats seront reportés ou annulés ? Même les plus grands établissements sont touchés, moins 750 000 euros au budget du Théâtre National de la Colline par exemple. Les employeurs, qui dénoncent eux aussi ces coupes annoncent qu’ils ne pourront pas augmenter les salaires cette année. Inacceptable !

 

Et tout cela pour financer la guerre, la mort, plutôt que de s’engager résolument dans la négociation d’un cessez-le-feu immédiat et la Paix ! Force Ouvrière a toujours combattu la guerre, en toutes circonstances et s’est toujours battue pour la Paix, dans les traces de l’un de ses fondateurs, Léon Jouhaux, Prix Nobel de la Paix (1951). Le SNLA-FO s’inscrit dans ce combat syndical et de civilisation.

 

MARDI 19 MARS, nous serons en grève là où elle se décidera, nous manifesterons dans toute la France pour :
– l’augmentation du Point d’Indice dans la Fonction Publique et des salaires dans les secteurs subventionnés et privés
– le maintien de tous les postes au ministère de la Culture et dans les Drac
– l’annulation des coupes budgétaires mais aussi pour :
– l’agrément de l’accord du 10 novembre de la nouvelle convention d’assurance chômage âprement négociée par Force Ouvrière et signée. Cet accord garantit la reconduction des annexes 8 & 10 en vigueur depuis 2016, sans les – 15% de Droits exigés par Macron et Lemaire.

 

à PARIS : MANIFESTATION, rdv 14h Place Edmond Rostand (RER Luxembourg)

 

Dans les autres départements, renseignez-vous auprès de votre Union Départementale Force Ouvrière

18.03.2024

Le 17 décembre 2023, l’Assemblée Générale du Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière condamnait la destruction du FREEDOM THEATER par l’armée israélienne

Le 17 décembre 2023, l’Assemblée Générale du Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière condamnait la destruction du FREEDOM THEATER par l’armée israélienne, exigeait la libération de ses dirigeants, se prononçait pour le CESSEZ le FEU IMMEDIAT et PERMANENT, la LIBÉRATION DE TOUS LES OTAGES ET PRISONNIERS, la LEVEE DU BLOCUS DE GAZA.

 

Le SNLA-FO fait sien le texte signé par de nombreuses organisations syndicales américaines – dont la UAW, organisation de 600 000 membres, qui a arraché récemment des augmentations de salaires substantielles dans l’industrie automobile. Comme aux Etats Unis, des milliers de salarié/es, de jeunes et de retraité/es participent au mouvement de solidarité mondiale qui demande le cessez-le-feu immédiat. Le SNLA-FO considère, avec les syndicats américains signataires du texte, que le mouvement ouvrier en amplifiant sa mobilization, fera entendre sa voix et arrachera le cessez-le-feu.

 

Ainsi nous appelons les artistes à prendre des initiatives aux cotés de leurs collègues techniciens, personnels administratifs de production et d’accueil sur leur lieu de travail pour :

 

– Cessez le feu immédiat et définitif,
– Arrêt des bombardements et du déplacement forcé des populations,
– Levée du blocus dans la bande de Gaza et la Paix tout de suite,
– Libération immédiate de tous les otages et prisonniers politiques,
– Respect du Droit international,
Le mouvement ouvrier américain appelle à un cessez le feu en Israël et en Palestine.

« Nous, membres du mouvement ouvrier américain, pleurons la perte de vies en Israël et en Palestine. Nous exprimons notre solidarité avec tous les travailleurs et notre désir commun d’une paix en Palestine et en Israël, et nous en appelons au Président Joe Biden et au Congrès pour qu’ils poussent à un cessez-le-feu immédiat et à la fin du siège de Gaza. Nous ne pouvons pas nous frayer un chemin vers la paix à coups de bombes. Nous condamnons également tous les crimes de haine contre les musulmans, les juifs, ou qui que ce soit.
En publiant cet appel, les syndicats américains rejoignent les efforts de 13 parlementaires et d’autres, qui appellent à un cessez-le-feu immédiat.
– Les droits fondamentaux doivent être restaurés. L’eau, le carburant, la nourriture et les autres aides humanitaires doivent pouvoir parvenir à Gaza, l’électricité doit être rétablie et les citoyens étrangers ainsi que les palestiniens nécessitant des soins médicaux doivent pouvoir sortir de Gaza.
– Les otages israéliens emmenés par le Hamas doivent immédiatement être libérés. Le Hamas et Israël doivent se conformer aux nomes des lois internationales et aux règles de la guerre définie par la Convention de Genève en matière de protection et de sécurité des civils.
– Il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat à Gaza. La spirale de la violence doit s’arrêter pour que des négociations pour une paix durable avancent.
– Les Etats-Unis doivent agir. Nous appelons le Président Bident à appeler immédiatement à un cessez-le-feu.
Le chemin de la justice ne peut être pavé de bombes et de guerre. Le chemin de la paix ne peut se trouver par la guerre. Nous nous engageons à travailler en solidarité avec les peuples palestiniens et israéliens pour atteindre la paix et la justice. Les syndiqués viennent de divers horizons, dont des juifs, des musulmans, des communautés du Moyen-Orient. L’escalade de guerres et de ventes d’arme ne sert les intérêts d’aucun travailleur. Au bout du compte, nous voulons tous un endroit que l’on puisse appeler « chez nous », et où nos enfants puissent grandir en sécurité. Les travailleurs du monde entier veulent et méritent de vivre libres des conséquences de la violence, de la guerre et de la militarisation. Des milliers d’américains ont rejoint le mouvement de solidarité mondial qui demande un cessez-le-feu immédiat. C’est au tour du mouvement ouvrier de faire entendre sa voix et de réclamer un cessez-le-feu. Ensemble, nous pouvons nous battre pour la paix, la justice, et un meilleur futur pour les travailleurs du monde entier. »

03.2024

Les agriculteurs ont raison. Ils se battent pour vivre de leur travail

Avec sa confédération, le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière apporte tout son soutien aux agriculteurs. Ils se battent pour pouvoir vivre de leur travail, tout comme les artistes et leurs collègues techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil. Ils se battent pour des prix garantis de vente du fruit de leur travail, contre sa spoliation par tous les Marchands du Temple, tout comme les artistes se battent au quotidien pour être payés de la totalité leur travail et sa commercialisation.

 

Face aux voleurs de l’industrie agro-alimentaire, qui tiennent le syndicat majoritaire, face aux voleurs de la grande distribution, qui les étranglent et face au gouvernement, qui se refuse de garantir des prix rentables de vente des produits agricoles, les agriculteurs n’ont que le blocage comme moyen de pression, tous comme les salariés ont celui de la grève. Ils bloquent et ils ont raison.

 

Depuis des décennies, les agriculteurs croulent sous les dettes à cause d’une politique d’agriculture intensive imposée par les gouvernements successifs, l’Union européenne et la FNSEA. Ils vendent pourtant à perte, de plus en plus. Leur combat est devenu un combat de survie.
De même que les artistes sont de moins en moins payés de leur travail avec des salaires bloqués depuis des années. Quand ils ne sont pas tout simplement spoliés de leurs rémunérations, comme c’est le cas dans la renégociation incessante de leurs droits à la Télévision et à la Radio. Sans parler d’internet où le travail des artistes est purement et simplement volé depuis près de trois décennies, au grand bonheur des GAFAm et de leurs actionnaires, archi-milliardaires. Ni de la nouvelle directive européenne, plus préoccupée de légaliser le pillage des artistes que de les rémunérer, fut-ce « proportionnellement », ni de son avatar français dit « accord GRM » qui ne garantit aucune véritable rémunération pour l’utilisation massive et quotidienne du travail des artistes.

 

Il y a une grande proximité de situation matérielle entre les artistes et les agriculteurs.

 

Mais tandis que ces derniers ne bénéficient pas même d’un revenu garanti, les annexes 8 & 10 dont Force Ouvrière est à l’origine (cf l’article 3 de l’accord fondant l’assurance chômage en 1958) garantissent à plus de 60 000 artistes un revenu d’au moins 1320e/mois entre deux contrats de travail. C’est pourquoi le SNLA-FO continue d’exiger l’agrément par le gouvernement de l’accord du 11 novembre 2023 négocié par sa Confédération, qui garantit la pérennité de l’accord de 2016, sans amputation des 15% « d’économies » exigées par Macron.

 

N’en déplaise à de récentes déclarations de responsables syndicaux du spectacle, non il n’est pas « normal » que cet accord âprement négocié, après l’âpre négociation de celui du 27 octobre 2023, ne « soit pas agréé » parce qu’il «ne respecterait pas le budget alloué par le gouvernement». Force Ouvrière continue de revendiquer la libre négociation salariale, qu’il s’agisse des salaires ou des Droits sociaux (salaire différé). Force Ouvrière refuse toute injonction gouvernementale, à fortiori financière.

 

Il n’y avait pas d’« enveloppe budgétaire » mais une exigence de baisser de 15% les Droits. Force Ouvrière l’a refusé tant au niveau interprofessionnel qu’au niveau des annexes 8 & 10. L’accord de 2016 a été reconduit dans l’accord interpro, le SNLA FO s’en est félicité.

 

Tout comme les agriculteurs et le 1er février, les enseignants et personnels de l’Éducation Nationale et des collectivités territoriales, l’heure n’est-elle pas à la mobilisation aussi des artistes avec leurs collègues techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil? En premier lieu en définissant, en Assemblées générales, les revendications ? Le SNLA-FO aidera partout une telle perspective.

04.02.2024

Adresse aux artistes. AG SNLA FO 17 décembre 2023

Le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière vient te tenir son Assemblée Générale. Cette Assemblée a eu lieu sous l’égide du 70ème anniversaire de sa fondation.

 

Elle a été l’occasion d’un large débat, tant sur les actions passées qu’à venir.
Elle a décidé de cette adresse aux artistes pour les inviter à se syndiquer, à rejoindre le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière.

 

Pourquoi ?

En France, l’artiste interprète est salarié à part entière. Cela veut dire qu’il est payé et déclaré lorsqu’il travaille. Il doit l’être et en cas de Prud’hommes en est systématiquement crédité.
Cela veut dire aussi qu’il bénéficie de tous les Droits sociaux, acquis de tous les salariés en matière de protection sociale : retraite, assurance maladie, assurance chômage, prévoyance, formation professionnelle.

 

Le statut de salarié des artistes en France est récent. Il a été généralisé par la loi de 1969. Mais avant, un certain nombre d’accords dans de grands théâtres notamment, nous avaient conféré ces Droits. Le SNLA-FO les avait ardemment négociés.
Le statut de salarié nous permet de travailler dans de bien meilleures conditions que dans de nombreux pays, où beaucoup d’artistes doivent avoir à coté un « petit boulot ». Il contribue à l’excellence de la profession, à la diversité des esthétiques et à la recherche.

 

Le statut de salarié des artistes permet aussi de bénéficier de la formation professionnelle qui participe de cette excellence. Récemment, le représentant du SNLA-FO a demandé et obtenu du Conseil d’administration l’accord de principe du retour des stages collectifs conventionnés dédiés au travail d’interprétation et à la recherche.

 

Le statut de salarié des artistes c’est aussi bénéficier de la Prévoyance qui permet d’être indemnisé en cas d’incapacité de travail voire d’indemniser les familles en cas de décès. Nous avons acquis ce Droit récemment, en 2007. Les représentants du syndicat se sont battus pendant des années pour ce Droit, commun à tous les salariés. C’est aussi bénéficier d’une complémentaire santé, en partie payée par les Employeurs. Des dizaines de milliers de salariés intermittents en bénéficient actuellement. Les représentant du syndicat défendent bec et ongles cet acquis.

 

Grâce au statut de salarié des artistes nous pouvons bénéficier de conditions particulière d’accès et d’indemnisation chômage (annexes 8 & 10) permet à plus de 110 000 salariés intermittents d’être allocataires et pour les artistes d’être indemnisés 44e/jour minimum entre deux contrats de travail. La délégation Force Ouvrière est à l’origine en 2016 de cette allocation plancher.

 

Cette indemnisation chômage au titre des annexes 8 & 10 permet à des milliers d’entre nous de vivre entre deux contrats de travail, d’entretenir notre outil de travail, de nous engager dans de nombreux projets. Force Ouvrière est à l’origine des annexes 8 & 10 au travers de la 1ère convention d’assurance chômage en 1958.
Lors de la récente renégociation des annexes 8 & 10, les représentants Force Ouvrière ont défendu que l’ensemble des salariés intermittents devaient bénéficier d’une revalorisation à 52e /jour de l’allocation plancher. Ils ont défendu le maintien de l’accord de 2016 que le gouvernement et le MEDEF voulaient remettre en cause. Ils exigent l’agrément par le gouvernement de l’accord interprofessionnel du 10 novembre 2023 négocié par sa confédération, qui le contient.

 

Comme tous les salariés de ce pays nous pouvons bénéficier de l’assurance maladie, c’est à dire bénéficier du Droit à être soigné autant que de besoin, quel que soit ses moyens, bénéficier d’indemnités versées par la sécurité sociale en cas d’arrêt de travail. Les représentants du syndicat se battent depuis des années pour l’abaissement des seuils permettant d’en bénéficier. Récemment, avec les autres représentants Force Ouvrière du spectacle, ils ont demandé aux employeurs l’ouverture d’une négociation pour un accord permettant de garantir à tous les artistes et salariés intermittents le maintien intégral de salaire en cas de maladie et d’accident du travail.

 

Comme tous les salariés nous bénéficions du droit à la retraite après de longues années de travail, qui permet de se reposer, ou de poursuivre une activité professionnelle pour celles et ceux qui le souhaitent, tout en percevant une pension. Le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière a été très actif dans la défense des retraites, le retour aux 60 ans, contre l’allongement, par la dernière réforme, à 64 ans et 176 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

 

Etre salarié, c’est aussi être payé pour l’utilisation et la commercialisation de son travail.
C’est ce qu’on appelle les « Droits voisins » aux Droits d’auteur. Le Syndicat National Libre des Artistes est à l’origine du 1er accord collectif garantissant à tous les artistes d’être rémunérés pour l’utilisation de leur travail à la télévision et à la radio. C’était en 1954, dans le protocole de fin de grève que le SNLA-FO avait négocié alors avec la direction de la RTF (Radio Télévision Française). Cet accord actait également le principe d’une société d’artistes dédiée, chargée de la collecte et de la redistribution de ces rémunérations. L’ADAMI allait naître dans la foulée.
Les représentants du SNLA-FO revendiquent depuis 25 ans une redevance internet sur le modèle de la redevance pour copie privée ; avec 25% dédiée à l’action artistique dont le SNLA-FO est également à l’origine en 1985. Depuis 25 ans, ces 25% de la rémunération pour copie privée, dédiés à l’action artistique a contribué à la réalisation de milliers de projets, cofinancés des dizaines de milliers d’heures de travail, payées et déclarées.
Les représentants du SNLA-FO se battent pour que les Droits voisins soient considérés comme des salaires, ils se battent contre leur remise en cause incessante par les producteurs et les diffuseurs.

 

Pourquoi rejoindre le Syndicat National Libre des Artistes – FO ?

Parce qu’il est le syndicat où les adhérents et représentants sont des artistes en activité. Etre syndiqué au SNLA-FO c’est renouer avec la tradition Ouvrière de l’entraide. Mais aussi parce qu’il est également engagé aux cotés des techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil dans la défense de leurs conditions de travail, de rémunération et dans la défense même des outils de travail. Nous réalisons ensemble l’objet artistique ; nous travaillons ensemble dans les théâtres, comme sur les plateaux de cinéma, de radio, de télé et de doublage. Syndicat confédéré, il aide avec le Syndicat National des Musiciens Force Ouvrière, avec sa fédération la FASAP- FO, avec les Unions départementales Force Ouvrière et sa confédération, les techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil à se regrouper dans un syndicat indépendant : Force Ouvrière. Lorsque des collègues techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil sont élus, ils se battent pour la défense des Droits de l’Ensemble des salariés des établissements, contre toute discrimination. C’est ainsi que dans les récentes Négociations Annuelles Obligatoires des salaires par exemple, ils ont obtenu d’importantes réévaluations de salaires des artistes et des salariés intermittents.

 

Dès 1948, de nombreux artistes, militants et représentants syndicaux ont rejoint la CGT-FO, constituant le SNLA- FO, comme dans tous les autres secteurs professionnels. Depuis lors, le SNLA-FO combat en toute indépendance, dans le seul intérêt des artistes qu’il représente.

 

Pour la défense de notre statut de salarié et de tous les Droits Interprofessionnels
Pour les défense des Droits voisins et des sociétés d’artistes qui les perçoivent, les redistribuent,
Pour la défense de l’ensemble des salariés qui, avec les artistes, concourent à la réalisations des Œuvres et leur partage avec les publics, contre toute discrimination,
Pour la défense des outils publics de création et de diffusion, leur ouverture à toutes les équipes, la transparence dans les recrutements par la restauration des auditions publiques.
Comme tous les salariés de ce pays nous pouvons bénéficier de l’assurance maladie, c’est à dire bénéficier du Droit à être soigné autant que de besoin, quel que soit ses moyens, bénéficier d’indemnités versées par la sécurité sociale en cas d’arrêt de travail. Les représentants du syndicat se battent depuis des années pour l’abaissement des seuils permettant d’en bénéficier. Récemment, avec les autres représentants Force Ouvrière du spectacle, ils ont demandé aux employeurs l’ouverture d’une négociation pour un accord permettant de garantir à tous les artistes et salariés intermittents le maintien intégral de salaire en cas de maladie et d’accident du travail.
Comme tous les salariés nous bénéficions du droit à la retraite après de longues années de travail, qui permet de se reposer, ou de poursuivre une activité professionnelle pour celles et ceux qui le souhaitent, tout en percevant une pension. Le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière a été très actif dans la défense des retraites, le retour aux 60 ans, contre l’allongement, par la dernière réforme, à 64 ans et 176 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
Etre salarié, c’est aussi être payé pour l’utilisation et la commercialisation de son travail.
C’est ce qu’on appelle les « Droits voisins » aux Droits d’auteur. Le Syndicat National Libre des Artistes est à l’origine du 1er accord collectif garantissant à tous les artistes d’être rémunérés pour l’utilisation de leur travail à la télévision et à la radio. C’était en 1954, dans le protocole de fin de grève que le SNLA-FO avait négocié alors avec la direction de la RTF (Radio Télévision Française). Cet accord actait également le principe d’une société d’artistes dédiée, chargée de la collecte et de la redistribution de ces rémunérations. L’ADAMI allait naître dans la foulée.
Les représentants du SNLA-FO revendiquent depuis 25 ans une redevance internet sur le modèle de la redevance pour copie privée ; avec 25% dédiée à l’action artistique dont le SNLA-FO est également à l’origine en 1985. Depuis 25 ans, ces 25% de la rémunération pour copie privée, dédiés à l’action artistique a contribué à la réalisation de milliers de projets, cofinancés des dizaines de milliers d’heures de travail, payées et déclarées.
Les représentants du SNLA-FO se battent pour que les Droits voisins soient considérés comme des salaires, ils se battent contre leur remise en cause incessante par les producteurs et les diffuseurs.
Pourquoi rejoindre le Syndicat National Libre des Artistes – FO ?
Parce qu’il est le syndicat où les adhérents et représentants sont des artistes en activité. Etre syndiqué au SNLA-FO c’est renouer avec la tradition Ouvrière de l’entraide. Mais aussi parce qu’il est également engagé aux cotés des techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil dans la défense de leurs conditions de travail, de rémunération et dans la défense même des outils de travail. Nous réalisons ensemble l’objet artistique ; nous travaillons ensemble dans les théâtres, comme sur les plateaux de cinéma, de radio, de télé et de doublage. Syndicat confédéré, il aide avec le Syndicat National des Musiciens Force Ouvrière, avec sa fédération la FASAP- FO, avec les Unions départementales Force Ouvrière et sa confédération, les techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil à se regrouper dans un syndicat indépendant : Force Ouvrière. Lorsque des collègues techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil sont élus, ils se battent pour la défense des Droits de l’Ensemble des salariés des établissements, contre toute discrimination. C’est ainsi que dans les récentes Négociations Annuelles Obligatoires des salaires par exemple, ils ont obtenu d’importantes réévaluations de salaires des artistes et des salariés intermittents.
Dès 1948, de nombreux artistes, militants et représentants syndicaux ont rejoint la CGT-FO, constituant le SNLA- FO, comme dans tous les autres secteurs professionnels. Depuis lors, le SNLA-FO combat en toute indépendance, dans le seul intérêt des artistes qu’il représente.
Pour la défense de notre statut de salarié et de tous les Droits Interprofessionnels
Pour les défense des Droits voisins et des sociétés d’artistes qui les perçoivent, les redistribuent,
Pour la défense de l’ensemble des salariés qui, avec les artistes, concourent à la réalisations des Œuvres et leur partage avec les publics, contre toute discrimination,
Pour la défense des outils publics de création et de diffusion, leur ouverture à toutes les équipes, la transparence dans les recrutements par la restauration des auditions publiques.

18.12.2023