Adresse aux artistes. AG SNLA FO 17 décembre 2023
Elle a été l’occasion d’un large débat, tant sur les actions passées qu’à venir.
Elle a décidé de cette adresse aux artistes pour les inviter à se syndiquer, à rejoindre le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière.
Pourquoi ?
En France, l’artiste interprète est salarié à part entière. Cela veut dire qu’il est payé et déclaré lorsqu’il travaille. Il doit l’être et en cas de Prud’hommes en est systématiquement crédité.
Cela veut dire aussi qu’il bénéficie de tous les Droits sociaux, acquis de tous les salariés en matière de protection sociale : retraite, assurance maladie, assurance chômage, prévoyance, formation professionnelle.
Le statut de salarié des artistes en France est récent. Il a été généralisé par la loi de 1969. Mais avant, un certain nombre d’accords dans de grands théâtres notamment, nous avaient conféré ces Droits. Le SNLA-FO les avait ardemment négociés.
Le statut de salarié nous permet de travailler dans de bien meilleures conditions que dans de nombreux pays, où beaucoup d’artistes doivent avoir à coté un « petit boulot ». Il contribue à l’excellence de la profession, à la diversité des esthétiques et à la recherche.
Le statut de salarié des artistes permet aussi de bénéficier de la formation professionnelle qui participe de cette excellence. Récemment, le représentant du SNLA-FO a demandé et obtenu du Conseil d’administration l’accord de principe du retour des stages collectifs conventionnés dédiés au travail d’interprétation et à la recherche.
Le statut de salarié des artistes c’est aussi bénéficier de la Prévoyance qui permet d’être indemnisé en cas d’incapacité de travail voire d’indemniser les familles en cas de décès. Nous avons acquis ce Droit récemment, en 2007. Les représentants du syndicat se sont battus pendant des années pour ce Droit, commun à tous les salariés. C’est aussi bénéficier d’une complémentaire santé, en partie payée par les Employeurs. Des dizaines de milliers de salariés intermittents en bénéficient actuellement. Les représentant du syndicat défendent bec et ongles cet acquis.
Grâce au statut de salarié des artistes nous pouvons bénéficier de conditions particulière d’accès et d’indemnisation chômage (annexes 8 & 10) permet à plus de 110 000 salariés intermittents d’être allocataires et pour les artistes d’être indemnisés 44e/jour minimum entre deux contrats de travail. La délégation Force Ouvrière est à l’origine en 2016 de cette allocation plancher.
Cette indemnisation chômage au titre des annexes 8 & 10 permet à des milliers d’entre nous de vivre entre deux contrats de travail, d’entretenir notre outil de travail, de nous engager dans de nombreux projets. Force Ouvrière est à l’origine des annexes 8 & 10 au travers de la 1ère convention d’assurance chômage en 1958.
Lors de la récente renégociation des annexes 8 & 10, les représentants Force Ouvrière ont défendu que l’ensemble des salariés intermittents devaient bénéficier d’une revalorisation à 52e /jour de l’allocation plancher. Ils ont défendu le maintien de l’accord de 2016 que le gouvernement et le MEDEF voulaient remettre en cause. Ils exigent l’agrément par le gouvernement de l’accord interprofessionnel du 10 novembre 2023 négocié par sa confédération, qui le contient.
Comme tous les salariés de ce pays nous pouvons bénéficier de l’assurance maladie, c’est à dire bénéficier du Droit à être soigné autant que de besoin, quel que soit ses moyens, bénéficier d’indemnités versées par la sécurité sociale en cas d’arrêt de travail. Les représentants du syndicat se battent depuis des années pour l’abaissement des seuils permettant d’en bénéficier. Récemment, avec les autres représentants Force Ouvrière du spectacle, ils ont demandé aux employeurs l’ouverture d’une négociation pour un accord permettant de garantir à tous les artistes et salariés intermittents le maintien intégral de salaire en cas de maladie et d’accident du travail.
Comme tous les salariés nous bénéficions du droit à la retraite après de longues années de travail, qui permet de se reposer, ou de poursuivre une activité professionnelle pour celles et ceux qui le souhaitent, tout en percevant une pension. Le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière a été très actif dans la défense des retraites, le retour aux 60 ans, contre l’allongement, par la dernière réforme, à 64 ans et 176 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
Etre salarié, c’est aussi être payé pour l’utilisation et la commercialisation de son travail.
C’est ce qu’on appelle les « Droits voisins » aux Droits d’auteur. Le Syndicat National Libre des Artistes est à l’origine du 1er accord collectif garantissant à tous les artistes d’être rémunérés pour l’utilisation de leur travail à la télévision et à la radio. C’était en 1954, dans le protocole de fin de grève que le SNLA-FO avait négocié alors avec la direction de la RTF (Radio Télévision Française). Cet accord actait également le principe d’une société d’artistes dédiée, chargée de la collecte et de la redistribution de ces rémunérations. L’ADAMI allait naître dans la foulée.
Les représentants du SNLA-FO revendiquent depuis 25 ans une redevance internet sur le modèle de la redevance pour copie privée ; avec 25% dédiée à l’action artistique dont le SNLA-FO est également à l’origine en 1985. Depuis 25 ans, ces 25% de la rémunération pour copie privée, dédiés à l’action artistique a contribué à la réalisation de milliers de projets, cofinancés des dizaines de milliers d’heures de travail, payées et déclarées.
Les représentants du SNLA-FO se battent pour que les Droits voisins soient considérés comme des salaires, ils se battent contre leur remise en cause incessante par les producteurs et les diffuseurs.
Pourquoi rejoindre le Syndicat National Libre des Artistes – FO ?
Parce qu’il est le syndicat où les adhérents et représentants sont des artistes en activité. Etre syndiqué au SNLA-FO c’est renouer avec la tradition Ouvrière de l’entraide. Mais aussi parce qu’il est également engagé aux cotés des techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil dans la défense de leurs conditions de travail, de rémunération et dans la défense même des outils de travail. Nous réalisons ensemble l’objet artistique ; nous travaillons ensemble dans les théâtres, comme sur les plateaux de cinéma, de radio, de télé et de doublage. Syndicat confédéré, il aide avec le Syndicat National des Musiciens Force Ouvrière, avec sa fédération la FASAP- FO, avec les Unions départementales Force Ouvrière et sa confédération, les techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil à se regrouper dans un syndicat indépendant : Force Ouvrière. Lorsque des collègues techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil sont élus, ils se battent pour la défense des Droits de l’Ensemble des salariés des établissements, contre toute discrimination. C’est ainsi que dans les récentes Négociations Annuelles Obligatoires des salaires par exemple, ils ont obtenu d’importantes réévaluations de salaires des artistes et des salariés intermittents.
Dès 1948, de nombreux artistes, militants et représentants syndicaux ont rejoint la CGT-FO, constituant le SNLA- FO, comme dans tous les autres secteurs professionnels. Depuis lors, le SNLA-FO combat en toute indépendance, dans le seul intérêt des artistes qu’il représente.
Pour la défense de notre statut de salarié et de tous les Droits Interprofessionnels
Pour les défense des Droits voisins et des sociétés d’artistes qui les perçoivent, les redistribuent,
Pour la défense de l’ensemble des salariés qui, avec les artistes, concourent à la réalisations des Œuvres et leur partage avec les publics, contre toute discrimination,
Pour la défense des outils publics de création et de diffusion, leur ouverture à toutes les équipes, la transparence dans les recrutements par la restauration des auditions publiques.
Comme tous les salariés de ce pays nous pouvons bénéficier de l’assurance maladie, c’est à dire bénéficier du Droit à être soigné autant que de besoin, quel que soit ses moyens, bénéficier d’indemnités versées par la sécurité sociale en cas d’arrêt de travail. Les représentants du syndicat se battent depuis des années pour l’abaissement des seuils permettant d’en bénéficier. Récemment, avec les autres représentants Force Ouvrière du spectacle, ils ont demandé aux employeurs l’ouverture d’une négociation pour un accord permettant de garantir à tous les artistes et salariés intermittents le maintien intégral de salaire en cas de maladie et d’accident du travail.
Comme tous les salariés nous bénéficions du droit à la retraite après de longues années de travail, qui permet de se reposer, ou de poursuivre une activité professionnelle pour celles et ceux qui le souhaitent, tout en percevant une pension. Le Syndicat National Libre des Artistes Force Ouvrière a été très actif dans la défense des retraites, le retour aux 60 ans, contre l’allongement, par la dernière réforme, à 64 ans et 176 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein.
Etre salarié, c’est aussi être payé pour l’utilisation et la commercialisation de son travail.
C’est ce qu’on appelle les « Droits voisins » aux Droits d’auteur. Le Syndicat National Libre des Artistes est à l’origine du 1er accord collectif garantissant à tous les artistes d’être rémunérés pour l’utilisation de leur travail à la télévision et à la radio. C’était en 1954, dans le protocole de fin de grève que le SNLA-FO avait négocié alors avec la direction de la RTF (Radio Télévision Française). Cet accord actait également le principe d’une société d’artistes dédiée, chargée de la collecte et de la redistribution de ces rémunérations. L’ADAMI allait naître dans la foulée.
Les représentants du SNLA-FO revendiquent depuis 25 ans une redevance internet sur le modèle de la redevance pour copie privée ; avec 25% dédiée à l’action artistique dont le SNLA-FO est également à l’origine en 1985. Depuis 25 ans, ces 25% de la rémunération pour copie privée, dédiés à l’action artistique a contribué à la réalisation de milliers de projets, cofinancés des dizaines de milliers d’heures de travail, payées et déclarées.
Les représentants du SNLA-FO se battent pour que les Droits voisins soient considérés comme des salaires, ils se battent contre leur remise en cause incessante par les producteurs et les diffuseurs.
Pourquoi rejoindre le Syndicat National Libre des Artistes – FO ?
Parce qu’il est le syndicat où les adhérents et représentants sont des artistes en activité. Etre syndiqué au SNLA-FO c’est renouer avec la tradition Ouvrière de l’entraide. Mais aussi parce qu’il est également engagé aux cotés des techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil dans la défense de leurs conditions de travail, de rémunération et dans la défense même des outils de travail. Nous réalisons ensemble l’objet artistique ; nous travaillons ensemble dans les théâtres, comme sur les plateaux de cinéma, de radio, de télé et de doublage. Syndicat confédéré, il aide avec le Syndicat National des Musiciens Force Ouvrière, avec sa fédération la FASAP- FO, avec les Unions départementales Force Ouvrière et sa confédération, les techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil à se regrouper dans un syndicat indépendant : Force Ouvrière. Lorsque des collègues techniciens, personnels administratifs, de production et d’accueil sont élus, ils se battent pour la défense des Droits de l’Ensemble des salariés des établissements, contre toute discrimination. C’est ainsi que dans les récentes Négociations Annuelles Obligatoires des salaires par exemple, ils ont obtenu d’importantes réévaluations de salaires des artistes et des salariés intermittents.
Dès 1948, de nombreux artistes, militants et représentants syndicaux ont rejoint la CGT-FO, constituant le SNLA- FO, comme dans tous les autres secteurs professionnels. Depuis lors, le SNLA-FO combat en toute indépendance, dans le seul intérêt des artistes qu’il représente.
Pour la défense de notre statut de salarié et de tous les Droits Interprofessionnels
Pour les défense des Droits voisins et des sociétés d’artistes qui les perçoivent, les redistribuent,
Pour la défense de l’ensemble des salariés qui, avec les artistes, concourent à la réalisations des Œuvres et leur partage avec les publics, contre toute discrimination,
Pour la défense des outils publics de création et de diffusion, leur ouverture à toutes les équipes, la transparence dans les recrutements par la restauration des auditions publiques.