24.05.2022

Election au CA de l’ADAMI, le SNLA-FO appelle à voter pour : P. Azam ; N. Boyer ; M. Melki ; J-P. Tribout ; I. Gonzalez Perez ; F. Phelut. 

Chers collègues,

 

Jusqu’au 20 juin, vous êtes appelés à voter pour renouveler désormais 1 tiers de vos représentants au Conseil d’Administration de l’ADAMI.

Le Syndicat National libre des Artistes Force Ouvrière se bat depuis toujours pour la rémunération de l’intégralité du travail des artistes et de toutes ses utilisations. Il se bat pour la défense du statut de salarié des artistes et aide les artistes non-salariés comme les artistes auteur à bénéficier des mêmes Droits.

C’est ainsi que le SNLA-FO a préservé par exemple les 28 représentations minimum garantie dans les théâtres privés ou obtenu 20% d’augmentation des salaires des acteurs dans le secteur du cinéma lors de la négociation de la nouvelle convention collective des entreprises privées du spectacle vivant et de celle du cinéma.

Être salarié, c’est aussi bénéficier de la protection sociale : sécurité sociale, assurance chômage, retraite et de la formation professionnelle. C’est ainsi que le SNLA-FO est à l’origine en 2016 de l’allocation plancher de l’assurance chômage versée aux artistes de 44e minimum / jour ou a réussi à préserver jusqu’à aujourd’hui les seuils d’accès aux formations financées par l’AFDAS.

Le SNLA-FO a toujours défendu les droits collectifs. A ce titre, il est à l’origine de la part de rémunération pour copie privée dévolue à l’action artistique, obtenue lors des discussions préliminaires à la loi conférant depuis 37 ans aux artistes des Droits voisins. Le SNLA-FO a toujours considéré nos Droits voisins comme une rémunération complémentaire au salaire versé pour le travail. C’est ainsi qu’il n’a pas signé les accords cinéma, INA, France 3 – Plus belle la vie -, France télévision de multidiffusion, Podcast… en revanche a signé ceux de Radio France et de TV5 Monde nous garantissant une véritable rémunération. Avec l’ADAMI, il a négocié l’accord L212-7 qui rémunéra les artistes à hauteur de plusieurs dizaines de millions pour tous les films antérieurs à 1985 mais toujours commercialisés. Depuis l’apparition d’internet, il se bat sans relâche pour une véritable rémunération que seule une redevance perçue auprès des GAFA et gérée par les organismes de gestion collective peut garantir.

C’est pourquoi, il vous appelle aujourd’hui à voter pour les candidats qu’il soutient. Les uns, élus sortant pour s’être battus en faveur de vos Droits et souhaitant continuer à le faire, les autres, futurs nouveaux élus, en raison de leur engagement à le faire :

Catégorie Artistes dramatiques

« L’ADAMI a rythmé mon parcours d’acteur en soutenant les projets de mes compagnons de route, que ce soit au théâtre, pour des séries digitales, des courts métrages ; et récemment avec le « programme Déclencheur » qui met l’artiste interprète au centre de la création. Un programme innovant mais qui ne devrait pas se faire aux dépens des projets collectifs de création. Je souhaite aujourd’hui élargir mon champ d’action, avec enthousiasme en participant activement à l’administration de notre société pour la mise en œuvre d’une politique de défense et de conquête de nouveaux droits, spoliés par les géants du net. Mais aussi initier ensemble des actions de formation et de promotion des artistes novatrices. L’ADAMI a été créée par et pour les artistes, à nous d’en faire notre maison commune ! »

Patrick Azam, acteur.

« Chers membres de l’ADAMI, Actrice et voix off, j’ai à coeur, comme tous les artistes, de protéger nos droits voisins. Nous savons tous combien il a été important, au cours de ces derniers mois, de veiller à leur respect. Aussi, c’est avec enthousiasme que je vous propose ma candidature au sein du Conseil d’administration pour vous représenter, vous, artistes-interprètes. Docteur en droit, je puis vous assurer de mettre à votre service mes compétences juridiques pour débattre et entériner les décisions qui assurent le bon fonctionnement de l’ADAMI pour la défense de vos intérêts. Bien cordialement. Nathalie Boyer ».

 Nathalie Boyer, artiste-interprète.

« J’ai presque aimé autant jouer la comédie qu’aider mes camarades à avoir de meilleures conditions de vie. Je suis depuis toujours engagé pour la défense des intérêts des artistes, je suis dans la commission USS syndicats et dans le conseil de gestion du CASC où je me consacre particulièrement aux artistes en difficultés. Cela passe également depuis de nombreuses années par l’engagement que j’ai mené avec l’ADAMI pour la défense des artistes que ce soit dans la Commission Dramatique, la commission Formation ou ailleurs. J’ai depuis longtemps été un associé du combat que mène l’ADAMI pour la défense de notre profession. C’est pour cela que je suis candidat au Conseil d’Administration de l’ADAMI. »

Michel Melki, acteur.

« Chers tous Depuis plusieurs années vous me faites l’honneur de m’élire au CA de l’Adami. Je crois, avec l’ensemble de nos camarades, y avoir fait un travail plutôt positif, en particulier en ce qui concerne la réforme de l’action artistique. (mais pas que !) Je suis, avec d’autres, plutôt fier d’être à l’origine de nouvelles formes d’aides comme l’ADAMI DECLENCHEUR particulièrement appréciées par l’ensemble de la profession. Nous avons actuellement un CA, une présidente et un directeur général de haut niveau. J’ai envie de continuer à travailler à leurs côtés au service de nos métiers à l’heure où tant de nouveaux défis sont à relever. C’est pourquoi je sollicite au jourd’hui vos suffrages pour un dernier mandat. »

Jean-Paul Tribout, acteur.

Catégorie Artistes de variété

« Auteur-compositeur, musicien, chanteur et acteur, intermittent du spectacle depuis 10 ans, je pense que les droits voisins vont prendre une place plus importante dans la composition de nos revenus et il faut les défendre, seule la gestion collective obligatoire, seul un organisme fort comme l’ADAMI le peuvent. Nous devons être payés pour notre travail, nous devons être correctement payés pour son utilisation, à la télévision, au cinéma, sur le net. La richesse que nous produisons doit être partagée. Je veux participer activement à soutenir notre milieu et ayant fait plusieurs métiers artistiques depuis plus de 20 ans, je connais précisément les besoins de mes collègues. »

Frédéric Phelut, auteur-compositeur, musicien, chanteur et acteur.

Catégorie Artistes chorégraphiques

« Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? La directive européenne de 2019 nous faisait miroiter une juste rémunération de l’exploitation de nos œuvres, nous artistes n’en voyons toujours pas la couleur ternie, en outre, par une transposition désavantageuse. Et alors que nous subissions de plein fouet la pandémie nous privant de notre travail, les GAFAM, eux, n’ont jamais aussi bien vécu grâce à une explosion des vues et à l’offre accrue des captations de nos spectacles. Dans le même temps, un nouvel arrêt de la Cour de Justice de l’UE prive l’Adami de 5M d’€/an qui étaient destinés à l’action artistique. Ces déconvenues nous rappellent qu’une redevance internet basée sur le modèle de la copie privée est la seule rémunération appropriée pour laquelle je veux continuer d’œuvrer au sein de l’Adami. »

Isabelle Maria Gonzalez Perez, Artiste chorégraphe.